Okera-Mairi

         

Déroulait en Décembre

Okera-Mairi, tel est le nom de la visite rituelle effectuée lors du passage à la nouvelle année au sanctuaire Yasaka-jinja à Kyoto (ce sanctuaire est par ailleurs classé Bien culturel important). Okera fait référence à une herbe médicinale, l’Atractylis ovota, réputée pour éloigner les énergies mauvaises de l’année écoulée et d’apporter la longévité. La veille du Nouvel An, des feux de joie alimentés avec les racines de cette plante sont allumés dans le sanctuaire et deux lanternes de pierre brûlent de ce feu.


                 

Selon la tradition, des gens ramènent chez eux des braises de ce feu. Faire chez soi un feu de ces braises, préparer du zoni (un brouet contenant des légumes, du poulet et des gâteaux de riz mochi) et allumer une bougie sur l’autel familial garantit, dit la croyance, une année paisible.

Pour transporter les braises, des cordes de bambou sont enflammées avec le feu des racines d’Atractylis ovota et ces cordes doivent tournoyer en permanence afin qu’elles ne s’éteignent pas. Les nombreux points rougeoyants en mouvement à l’extrémité des cordes est un spectacle typique du Nouvel An à Kyoto .


 

Ce rituel a lieu au sanctuaire Yasaka-jinja, désigné comme un important bien culturel de Kyoto. Okera se réfère à l’herbe médicinale Atractylis ovata, qui est censée rejeter l’énergie maléfique de l’année passée, et de nous bénir avec la longévité. Au sanctuaire Yasaka-jinja, à la veille du Nouvel An, les feux de kagaribi sont allumés en mettant le feu aux racines de l’herbe médicinale et des lanternes de toro placées à 2 endroits différents dans les enceintes du sanctuaire sont éclairées par ce feu.